La ferme des mûriers

La FERME DES mûriers

Pour une ferme urbaine et pédagogique en plein centre de La Rochelle

Pour la petite histoire ...

Tout commença lors d’une cousinade. Nous arrivâmes au dessert et voilà qu’entre en scène un personnage bien connu de la famille : Jacques Rey. Détenteur d’une des plus grandes propriétés foncières de La Rochelle il se trouvait harcelé par les promoteurs immobiliers, désireux de mettre la main mise sur ses terres pour en faire un immense complexe résidentiel à quelques pas du centre ville. Il recevait des montants à sept chiffres toutes les semaines, mais jamais il n’a trahi son héritage, continuant de cultiver ardemment ses prunes sous le nez des promoteurs. Pourtant, son terrain était menacé. Car lui ne cèderait pas, mais il n’avait aucune descendance sur laquelle se reposer pour transmettre à son tour ce qu’il reste de l’ancien fief de Gourville.

C’est à ce moment que nous vîmes l’urgence de la situation : ces terres ne devaient pas tomber ! Alors, pour les protéger, nous avons entamé de vastes discussions pour mettre sur pied un projet à long terme, permettant d’assurer la préservation du lieu. Ainsi naquit Perma Odyssée.

Ce projet n’est que le premier d’une lignée que l’on espère longue pour aider d’autres propriétaires terriens dissidents à continuer leur combat. Alors, pour nous, il s’agirait de ne pas se louper ; Et pour cela, nous avons besoin de votre aide.

Un tour du propriétaire ?

Depuis la rue, ce sont deux piliers de pierre taillée qui nous accueillent. Tout autour, de longs murs encerclent la parcelle, comme un châtelain défendrait son fief. A peine avons nous passé le seuil du portail que deux mûriers remarquables nous saluent, fiers d’avoir donné leur nom au domaine qu’ils gardent. Nous arrivons dans la cours où siège une bâtisse ancienne, dépourvue de son clocher d’antan. C’est ici que le propriétaire résidait de son vivant. Plus loin, dans le fond de cour, on trouve d’anciennes écuries transformées en atelier, et des garages où sont entreposés divers matériels et véhicules. En contournant la bâtisse, on débouche sur une allée fleurie et verdoyante au bout de laquelle un portail rouge se tient fièrement. En ouvrant ses deux grand battants, c’est le jardin qui s’offre à nous. D’une superficie d’environ 5000 m², il regroupe nombre d’essences d’arbres et de fleurs remarquables qui abritent les oiseaux du cimetière et les insectes qui ont fui la ville. Un havre paix et de nature sur un fond de grues, quelle ironie ! Et pourtant, ce n’est pas là que le jardin est le plus grand, car si on fait quelques pas en arrière et que l’on passe le portail menant aux jardins familiaux, c’est le double de superficie qui nous attends : un hectare de fruits et de légumes, un hectare de vie.

Bien que tout cela semble idyllique, le temps a tout de même fait son oeuvre, et les bâtiments grincent sous le poids des années passées à supporter toute cette vie. Idem pour les jardins : si de valeureux cultivateurs ne s’attelaient pas à leur entretient, tout tomberait en friche, bouffé par les ronces et l’anarchie. L’urgence est palpable : ces terres doivent renaître sous l’égide d’un projet nouveau.

Le projet

Transmettre

  • Sécuriser l’encadrement juridique du site pour qu’il soit reconnu comme un espace naturel impropre à tout autre activité ;
  • Réhabiliter l’existant et l’inclure pleinement dans le projet pour assurer sa longévité historique ;
  • Apprendre à nos enfants l’importance de ces lieux et tous les bienfaits qu’ils apportent, pour qu’à leur tour ils se sentent investis dans leur préservation ;

Préserver

  • Création d’un jardin pédagogique ouvert à tous et servant ainsi un intérêt général à portée éducative, voire scientifique ;
  • Création d’une ferme urbaine productive, participant au mieux à cet idéal urbain : l’autonomie alimentaire ;
  • Création d’un foyer de dynamisme local, encourageant les interactions entre les producteurs et les consommateurs par des valeurs communes et partagées ;

Promouvoir

  • Ouvrir le lieu aux visiteurs venus de la ville et d’ailleurs pour inspirer autant que possible le changement, et en inciter d’autre à faire de même ;
  • Installer un gite « du jardin à l’assiette » pour faire redécouvrir les bienfaits d’une culture saisonnière et sa traduction dans l’assiette ;
  • Proposer des formations et des évènements en lien avec la permaculture pour instruire et faire émerger des vocations nouvelles 

Avancée du projet

Phase du projet : APS

L’acronyme APS correspond à la dénomination « Avant Projet Sommaire ». Cette phase comprend toute la conception du projet dans ses grandes lignes, permettant de produire les premiers supports de réflexion tels que les plans et les écrits nécessaires à un meilleur développement des idées.